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Réflexion (C'est mon opinion et je la partage). Limites et Inconvénients des Simulations de Pellicules
Avec l'avènement du numérique à la fin des années 1990, les pellicules avec leurs diverses caractéristiques et rendus s'est graduellement estompée. Certaines pellicules étaient spécialisée pour des usages très spécifiques (portrait, paysage, repro, etc avec des rendus neutres, légèrement ou très saturé, contrastes doux, réalistes ou plus punché, etc. ) et ce, malgré que les jeunes finissants des CEGEPs Du Vieux-Montréal ou DAWSON s'évertuent a utiliser du Kokak PORTRA pour faire de la photo de rue ou pire encore de l'architecture
juste parce que c'est écrit «Professionnel» sur l'emballage, ça leur donnent l'impression que leurs prises de vues seront meilleures... 
Autre fait a noter, Les rendus des pellicules pouvaient légèrement varier selon les différents traitements multicouches des divers fabricants d'objectifs.
Les premières années du numérique ont vu des forumeurs expérimenter des recettes de pellicules dans Photoshop, Lightroom et consorts pour tenter de recréer les rendus. Les concepteurs de logiciels ont par la suite intégré sous forme de Plug-In des simulations de pellicules. Finalement, un certains fabricant a commencé a intégrer ses propres simulations de pellicules qu'il fabriquait à l'époque dans leurs boîtiers.
Les simulations de pellicules dans les appareils photo numériques, bien qu'elles offrent des avantages en termes de style et de facilité d'utilisation, présentent plusieurs inconvénients et limites par rapport au film argentique véritable.
Les principaux désavantages des simulations de pellicules sont les suivants :
1. Manque de Rendu Photochimique Authentique
Les simulations sont des profils de couleurs et de tons numériques qui tentent d'imiter l'aspect des pellicules argentiques, mais elles ne peuvent pas reproduire la complexité et les nuances de la réaction photochimique réelle du film :
• Grain Artificiel : Le grain numérique ajouté est un algorithme. Il peut souvent sembler trop uniforme ou artificiel comparé au grain organique et aléatoire d'une vraie pellicule.
• Gestion de la Lumière : La façon dont le film argentique gère l'exposition, notamment dans les hautes lumières ou les ombres, est difficile à reproduire parfaitement. Le film a une latitude d'exposition différente de celle d'un capteur numérique.
• Variations Imprévisibles : Le caractère unique d'une image argentique vient de multiples variables (âge du rouleau, type de révélateur, temps/cycle d'agitation du développement) qui sont impossibles à simuler dans un seul profil numérique.
2. Standardisation et Manque de «Magie»
L'utilisation de simulations peut entraîner une certaine uniformité dans le travail, où les images issues d'une simulation donnée ont les mêmes caractéristiques, ce qui peut lasser l'œil au fil du temps. Une partie de l'attrait du film argentique est la «bonne surprise» et la «magie photochimique» créée par ses défauts involontaires, qui sont souvent sur-ajoutés ou intentionnels dans les simulations.
3. Effet Limitatif sur l'Étalonnage des Couleurs
Pour certains photographes, se reposer uniquement sur les simulations de pellicules comme point de départ pour la couleur peut créer une dépendance et potentiellement entraver l'apprentissage de l'étalonnage des couleurs à partir de zéro.
Conclusion:
Ne vaut-il pas mieux créer ses propres profils selon vos goûts et pour exprimer sa créativité ?
Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

Avec l'avènement du numérique à la fin des années 1990, les pellicules avec leurs diverses caractéristiques et rendus s'est graduellement estompée. Certaines pellicules étaient spécialisée pour des usages très spécifiques (portrait, paysage, repro, etc avec des rendus neutres, légèrement ou très saturé, contrastes doux, réalistes ou plus punché, etc. ) et ce, malgré que les jeunes finissants des CEGEPs Du Vieux-Montréal ou DAWSON s'évertuent a utiliser du Kokak PORTRA pour faire de la photo de rue ou pire encore de l'architecture


Autre fait a noter, Les rendus des pellicules pouvaient légèrement varier selon les différents traitements multicouches des divers fabricants d'objectifs.
Les premières années du numérique ont vu des forumeurs expérimenter des recettes de pellicules dans Photoshop, Lightroom et consorts pour tenter de recréer les rendus. Les concepteurs de logiciels ont par la suite intégré sous forme de Plug-In des simulations de pellicules. Finalement, un certains fabricant a commencé a intégrer ses propres simulations de pellicules qu'il fabriquait à l'époque dans leurs boîtiers.
Les simulations de pellicules dans les appareils photo numériques, bien qu'elles offrent des avantages en termes de style et de facilité d'utilisation, présentent plusieurs inconvénients et limites par rapport au film argentique véritable.
Les principaux désavantages des simulations de pellicules sont les suivants :
1. Manque de Rendu Photochimique Authentique
Les simulations sont des profils de couleurs et de tons numériques qui tentent d'imiter l'aspect des pellicules argentiques, mais elles ne peuvent pas reproduire la complexité et les nuances de la réaction photochimique réelle du film :
• Grain Artificiel : Le grain numérique ajouté est un algorithme. Il peut souvent sembler trop uniforme ou artificiel comparé au grain organique et aléatoire d'une vraie pellicule.
• Gestion de la Lumière : La façon dont le film argentique gère l'exposition, notamment dans les hautes lumières ou les ombres, est difficile à reproduire parfaitement. Le film a une latitude d'exposition différente de celle d'un capteur numérique.
• Variations Imprévisibles : Le caractère unique d'une image argentique vient de multiples variables (âge du rouleau, type de révélateur, temps/cycle d'agitation du développement) qui sont impossibles à simuler dans un seul profil numérique.
2. Standardisation et Manque de «Magie»
L'utilisation de simulations peut entraîner une certaine uniformité dans le travail, où les images issues d'une simulation donnée ont les mêmes caractéristiques, ce qui peut lasser l'œil au fil du temps. Une partie de l'attrait du film argentique est la «bonne surprise» et la «magie photochimique» créée par ses défauts involontaires, qui sont souvent sur-ajoutés ou intentionnels dans les simulations.
3. Effet Limitatif sur l'Étalonnage des Couleurs
Pour certains photographes, se reposer uniquement sur les simulations de pellicules comme point de départ pour la couleur peut créer une dépendance et potentiellement entraver l'apprentissage de l'étalonnage des couleurs à partir de zéro.
Conclusion:
Ne vaut-il pas mieux créer ses propres profils selon vos goûts et pour exprimer sa créativité ?
Et vous ? Qu'en pensez-vous ?

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